Dimanche dernier, je suis parti avec l'APBA à une sortie fouille dans le Langhien.
Comme d'habitude, le lieu de rendez vous est à St Médrad d'Eyrans, sauf que là, il est un peu plus tôt que d'habitude : 8H30. Une fois tous arrivés, nous décidons d'opter pour le covoiturage. Mon partenaire est Seb.
1H20 de route où nous ne cessons de parler Strombus, Hipponix, dents de requins, Murex et autres Cypraea, et nous voilà arrivés sur le site.
Nous partons donc vers le site, il se situe en contrebas (mais pas un petit peu en contrebas, je crois que si on devait mettre une photo à coté de la définition de "contrebas" ce serait celle de l'accès à notre site) le long d'un ruisseau très sympathique.
Nous commençons immédiatement à fouiller (la chance est avec nous, le site est encore facilement accessible, il y a donc très peu travail pour en permettre l'accès.), dès les premiers coups de pelle on tombe sur une belle huitre (environ 20 à 30 cm), d'après mes camarades, cette espèce est en nombre plus qu'important sur le site.
Tout content j'entame la fouille, et là .... pas une huitre !! MEGA DECEPTION !!!
Voilà, Jean-François en plein fouille, à droite son fils, Clément. A gauche Sébastien.
Je continue à tamiser et puis chance, je tombe sur une jolie quenotte de requin.
Maintenant, quelques photos de tamisage :
Jean-François en pleine action :
Et là Pierre-Emmanuel vide un seau de sédiments dans son tamis et Philippe lui, debout, fait le tri dans le sien.
Et puis petite photo de certains spécimens :
A la fin de la journée nous remballons nos petites affaires, et la HORREUR !! La pente se dresse devant nous, telle l'Everest devant un himalayiste. Chacun d'entre nous remonte avec ses affaires, personnellement, j'ai un seau de 18 kg rempli de fond de tamis, mon sac à dos plein d'outils de maçons, plus ma caisse pleine de coquille qui pèse bien elle aussi ses 20 kg, mes camarades ne sont pas beaucoup mieux lotis.
J'entame la première partie de la montée qui fait un bon 70% sur 4 mètres certes, mais 4 mètres de sable ! Je manque de me vautrer au moins trois fois !! Puis deuxième partie de la montée, à notre arrivé aux voitures, on faisait tellement de bruit à souffler qu'on aurait pu sans mentir croire qu'un troupeau de boeufs épuisés arrivait à un point d'eau (en même temps, on peut se demander si on a pas certains points communs avec les boeufs : on aime la boue, la terre etc ...)
Pour mieux se rendre compte du travail que représente une fouille :
Voilà le lieu ou l'on creuse, avant notre arrivée :
Le même endroit après la fouille (dans le trou on peut mettre une bêche dans toute sa longueur !!)