La Patella nigra, la patelle noire, est une espèce protégée sur les côtes françaises, cependant elle est très commune sur les côtes africaines.
Mes spécimens sont sénégalais et mesurent 83 mm.
Et la face intérieure :
Voilà les ouvrages m'ayant permis de réaliser ce blog :
Compendium of seashells de Abbot et Dance édité chez Odissey
European Seashells de Poppe et Goto édité chezconch books
Guide des coquillages des Antilles de J-P Pointier et D. Lamy édité chez PLB
Les coquillages de nos côtes de Georges Chauvin édité chez Jean-Paul Gisserot
Les coquillages des côtes françaises de Philippe Bouchet et Rudo von Cosel édité par Ouest france
Les coquillages de S Peter Dance édité par Bordas collection oeil de la nature
Les coquillages marins de G.Lindner édité chez Delachaux et Niestlé
Le guide des escargots et limaces d'Europe de M.P Kerney et R.A.D Cameron édité chez Delachaux et Niestlé
350 coquillages du monde entier de Arianna Fulvo et Roberto Nistri édité chez Delachaux et Niestlé
Découvrir l'Atlantique de Steven Weinberg édité chez Nathan
Pêche à pied en bord de mer de G. Houdou et P.Durantel édité chez Artemis
Guide Vigot des coquillages et bivalves d'Europe de G. Linder édité chez Vigot.
Coquillages trésors de la mer de Leonard Hill édité chez Könemann.
Les coquillages, un monde étonnant, les bivalves de Jean Marcy édité chez Boubée
Compendium of landshells de R. Tucker Abbot et Ph. D édité chez American malacologists
The living Pleurotomariidae de Anseeuw et Goto édité chez ESP
Encyclopedia of marine Gastropods de A. Robin édité chez Conchbooks
Conchiologie néogénique de l'Aquitaine de M.Cossmann et A.Peyrot édité par les bulletins de la Linéenne de Bordeaux
Il faut aussi ajouter les bulletins de L'Association Française de Conchyliologie (AFC), Xenophora.
La Patella nigra, la patelle noire, est une espèce protégée sur les côtes françaises, cependant elle est très commune sur les côtes africaines.
Mes spécimens sont sénégalais et mesurent 83 mm.
Et la face intérieure :
Cette coquille, le Lepetodrilus fucensis, n'a en soi aucun interêt esthétique ! Ce n'est qu'un tout petit chapeau chinois qui ne mesure que 9,3 mm, et en prime elle n'est même pas rare.
Alors pourquoi présenter cette coquille ?
Ce qui compte c'est sa provenance, elle a été pêchée à 3317 mètres de profondeur au niveau de la dorsale Juan de Fuca dans l'océan Pacifique sur des tapis de bactéries sur une source hydrothermale. Il est à noter que cette espèce ne vit qu'à de telles profondeurs. (pour voir une autre espèce des abysses c'est ICI)
(La photo est celle du vendeur : www.conchology.be)
Voilà une photo de son milieu de vie :
(La photo provient du site http://www.daviddarling.info/encyclopedia/E/extremophile.html)
Ce coquillage, l'Hemitoma panhi n'est pas classé parmi les patelles mais parmis les fissurelles, vit fixé sur les rochers.
Mon spécimen provient des Philippines et mesure 20 mm.
Je crois que les commentaires doivent s'arrêter là, les photos vont parler d'elles-mêmes.
Une photo de l'intérieur :
Il faut préciser que cette fissurelle est tout sauf plate, elle mesure 15 mm de haut.
Le Distortio de l'Atlantique, le Distorsio clathrata, vit en Amérique centrale et en Amérique du sud.
Les beaux exemplaires de cette espèce sont ramenés bien souvent par les pêcheurs de crevettes.
Je présente deux spécimens, l'un avec périostracum, celui de gauche, et l'autre sans périostracum.
Le plus grand mesure 65 mm.
Il s'agit d'une des volutes les plus spectaculaires, la Voluta ebraea, la volute hébraïque. Son nom lui vient du fait de la similitude de ses motifs avec l'écriture hébreuse.
Elle vit sur les rochers et dans le sable et, comme toutes les volutes, elle est carnivore.
Cette volute ne vit qu'au Brésil.
Du point de vue du collectionneur, cette coquille est très intéressante car elle a une diversité de coloris et de formes assez singulière chez des coquillages de cette taille.
Et maintenant mes spécimens.
Je commence par la petite, elle mesure 99 mm
Et là, la moyenne, elle est très imposante, ce spécimen s'est beaucoup développé en largeur, il mesure 157 mm
Et voilà le plus grand, il mesure 197 mm.
Le Pleuroploca (Triplofusus) papillosus est plus connu du grand public et des marchands sous le nom de Pleuroploca gigantea. Et force est de constater qu'il porte bien son nom.
C'est l'un des plus gros gastéropodes au monde.
Mon spécimen provient des Etats-Unis, plus précisément de Floride et mesure 370 mm (il est un peu petit, la taille maximum est d'environ 550 mm)
A l'état naturel il a un épais périostracum brun.
Et là, sa jolie bouche rose :
J'ai déjà présenté cette espèce dans un précédent article (ICI ! ), et non je ne radote pas !! Aujourd'hui je montre un autre Busycon contrarium qui a comme particularité d'avoir une coloration extrèmement vive, et surtout un bouche rose. On rencontre environ un spécimen de ce genre pour 100 à 150 spécimens classiques.
Je vous le présente donc, il provient de l'est du Mexique et mesure 200 mm.
Une des Bursa les plus rares, la Bursa fernandesi, vit en eau profonde au niveau du Mozambique et de la Somalie.
Mon spécimen a été pêché par un chalutier russe en Somalie par 140 mètres de fond, il mesure 98 mm.
Et maintenant une vue de la bouche : chez les Bursa, la bouche est l'un des éléments fondamentaux de l'identification des coquilles.
Le Cassis madagasariensis est sûrement l'un des plus gros représentant de cette famille.
Je présente ici, deux spécimens adultes, mais à un stade de croissance ... différent !
Le plus gros a encore son périostracum légèrement vert et a une ouverture particulièrement colorée.
Cependant il est encore un peu petit pour l'espèce qui peut atteindre 410 mm, mon spécimen ne mesure que 320 mm.
Et comme son nom l'indique il provient du ... Mexique ! Et oui, voilà l'exemple type du nom inapproprié ou du faux-ami. Il est à noter qu'aucun casque de cette espèce n'a été trouvé à Madagascar ou même dans les régions avoisinantes.
Cette espèce, aussi étonnant que cela puisse paraître s'enfoui dans le sable ! Elle se nourrit comme la majorité des Cassis, d'échinodermes (des oursins).
En premier lieu voilà, le petit, qui ne mesure que 210 mm
Et maintenant le dos du gros, avec sa jolie verdure.
La suite logique, la photo comparative des deux spécimens :
Malheureusement mon "gros" a un tchip (un éclat) dans le labre.