La telline papillon, Tellina tenuis !! Ce sont de merveilleux petits coquillages très abondants dans les plages de sables fins !
Les spécimens en photo viennent de St jean de Mont en Vendée et le plus grand mesure 23 mm.
Voilà les ouvrages m'ayant permis de réaliser ce blog :
Compendium of seashells de Abbot et Dance édité chez Odissey
European Seashells de Poppe et Goto édité chezconch books
Guide des coquillages des Antilles de J-P Pointier et D. Lamy édité chez PLB
Les coquillages de nos côtes de Georges Chauvin édité chez Jean-Paul Gisserot
Les coquillages des côtes françaises de Philippe Bouchet et Rudo von Cosel édité par Ouest france
Les coquillages de S Peter Dance édité par Bordas collection oeil de la nature
Les coquillages marins de G.Lindner édité chez Delachaux et Niestlé
Le guide des escargots et limaces d'Europe de M.P Kerney et R.A.D Cameron édité chez Delachaux et Niestlé
350 coquillages du monde entier de Arianna Fulvo et Roberto Nistri édité chez Delachaux et Niestlé
Découvrir l'Atlantique de Steven Weinberg édité chez Nathan
Pêche à pied en bord de mer de G. Houdou et P.Durantel édité chez Artemis
Guide Vigot des coquillages et bivalves d'Europe de G. Linder édité chez Vigot.
Coquillages trésors de la mer de Leonard Hill édité chez Könemann.
Les coquillages, un monde étonnant, les bivalves de Jean Marcy édité chez Boubée
Compendium of landshells de R. Tucker Abbot et Ph. D édité chez American malacologists
The living Pleurotomariidae de Anseeuw et Goto édité chez ESP
Encyclopedia of marine Gastropods de A. Robin édité chez Conchbooks
Conchiologie néogénique de l'Aquitaine de M.Cossmann et A.Peyrot édité par les bulletins de la Linéenne de Bordeaux
Il faut aussi ajouter les bulletins de L'Association Française de Conchyliologie (AFC), Xenophora.
La telline papillon, Tellina tenuis !! Ce sont de merveilleux petits coquillages très abondants dans les plages de sables fins !
Les spécimens en photo viennent de St jean de Mont en Vendée et le plus grand mesure 23 mm.
Pour les conchyliologues le bassin d'Arcachon est aujourd'hui en train de subir une vrai révolution !
L'Hexaplex trunculus, un murex parasitant les huitres est de retour au niveau de l'île aux oiseaux alors que son aire de répartition initiale est méditerranénne !
La bizarrerie est que l'on a retrouvé cette espèce en 2003 alors qu'elle n'était pas réapparue dans l'Atlantique depuis le Pliocène !!
Une hypothèse pour expliquer son retour dans l'océan Atlantique serait une réintroduction accidentelle ou fortuite de cette espèce dans le bassin, en plus il n'a été revu que dans le bassin et nul part ailleurs dans l'Atlantique !
Il est necessaire de préciser que les spécimens arcachonnais sont beaucoup plus grand que la normale (ils atteignent environ 100 mm).
D'un point de vue anecdotique, l'Hexaplex trunculus était l'un des principaux fournisseurs de la teinture rouge des toges romaines. En plus ce coquillage est comestible et de ce fait, vendu sur les marchés.
Le spécimen en photo vient des environs de Marseille et il mesure 80 mm.
PS : Pour de plus amples informations il faut lire l'excellent article de Didier Merle et Daniel Filipozzi dans le Xénophora numéro 117, article dont est tiré la plus part des informations exposées au dessus !
La pholade, Pholas dactylus, l'aile d'ange, est un superbe bivalve de nos côtes !!
Il fait partie des forreurs mécaniques et creuse des galeries dans la pierre ou le bois, concretement, dès son plus jeune age, l'animal commence à forer la roche et avance seulement de quelques milimètres par an. Cet animal n'utilise pas sa coquille comme organe perforant mais plutôt son pied, ainsi elle utilise les micro-particules de roche qu'elle a réussie à extraire comme abrasif entre son pied et la roche.
Par ailleurs la pholade a une autre particularité, c'est qu'elle est fluorescente !
En plus il est comestible.
Le spécimen présenté ici vient de St Cast le Guildo et mesure 122 mm.
La Littorina obtusata, appellée aussi bigorneau jaune alors que cette espèce n'a aucun rapport avec les bigorneaux !!
C'est l'un des coquillages les plus connus de France, notamment à cause de sa jolie couleur jaune, ce qui lui vaut d'être rammassé souvent par les enfants (n'est ce pas Lilou). Mais, et oui il y a un mais, la littorine obtuse n'est pas que jaune, elle a de grande variation de couleur passant du rouge, au jaune, sans oublier le vert et le noir parfois !!
Le scientifiques ne savent toujours pas pourquoi ces coquilles ont de telles couleurs qui au lieu de les cacher les rendent très voyantes .
Voilà un échantillonage, la plus grande mesure 12,4 mm, elles viennent de St Cast le Gulido, La Sauzaie en Vendée et de Rosporden !
Un des fléaux de nos côtes, c'est la Crepidula fornicata ! Cette espèce d'origine nord-américaine a été introduite sur nos côtes par les navires marchands au XIXème siècle et depuis son expansion est problématique !
Le nombre de spécimens dans le baie de St Brieuc par exemple s'élève à environ 180000 tonnes.
Cette espèce se nourrit en filtrant l'eau, ce qui diminue la quantité de nourriture pour les espèces locales !
Ces spécimens ont été récoltés à St Jean de Mont en février.
Vue de dessous :
Et maintenant, Crépidule sur un Chlamys, la coquille de la Crépidule épouse la forme de son support :
En plus les crépidules se mettent en chaîne, et changent de sexe durant leur vie : les femelles sont en bas de la chaîne et les mâles en haut.
Comme on le constate sur la photo précédente les crépidules s'accrochent à un substrat dur, qui est souvent une coquille Saint Jacques, le poids de la chaîne de crépidules finit par devenir trop lourd pour la coquille Saint Jacques qui ne peut plus s'ouvrir et meurt !
Voilà un chaîne de crépidules récoltées à la forêt Fouënant :
Je vais présenter l'une des patelles les plus communes de France :
La Patella ullyssiponensis athletica.
Cette patelle se rencontre sur toutes les côtes rocheuses françaises.
Les patelles sont les gastéropodes les plus primitifs, elles broutent les rochers incessemment dès que l'eau les recouvre et reviennent toujours à leur place initiale ce qui finit par faire épouser à leur coquilles la forme du rocher.
Les patelles ont une forme particulière adaptée à la résistance aux grosses vagues et à la dissécation (phénomène déshydratant les coquilles pendant la marée basse). Les patelles ,dès que la mer baisse, se fixent sur le rocher et bloquent un peu d'humidité dans leurs coquilles.
Les patelles sont comestibles mais très coriaces !! Il est conseillé de les hâcher dans un mixer et de les consommer avec du persil et de l'ail.
Voilà des patelles dans leur milieu naturel : Celles ci ont été photographiée à Saint Cast le Guildo :
Le spécimen présenté ci dessous vient de Biarritz, il mesure environ 60 mm
Non, je ne suis pas parti dans l'ornithologie, mais un coquillage porte ce nom.
En latin c'est l' Aporrhais pespelecani.
Il vit en Atlantique nord !
C'est un véritable fossile vivant : cette espèce était très florissante aux temps des dinosaures. Comme quoi, le varan de Komodo n'est pas le seul fossile vivant sur notre terre !
On le trouve entre 10 à 200 mètres de fonds sur substrat sablo-vaseux.
Le spécimen trouvé ici mesure environ 40 mm et a été pêché à Arcachon.
Le verni (Callista chione).
C'est un bivalve avec un periostracum brillant (c'est une couche organique que produit le coquillage pour se camoufler) ! C'est aujourd'hui un bivalve que l'on trouve assez régulièrement dans nos poissonneries ! Cependant son prix reste très élevé.
Ils vivent comme les clams dans des substrat sablo-vaseux en eau peu profonde.
Cependant, malgré sa relative accessibilté il reste trouvé assez rarement.
Les spécimens ici présentés viennent d'Arcachon et mesure environ 80 mm
Le clam, le Mercenaria mercenaria coquille d'environ 120 mm est très solide mais une pince de homard peut quand même briser.
Il tient son nom latin du fait que ces coquilles étaient utilisées comme monnaies par les indiens. Il vit dans un substrat sablo-vaseux enfouie dans environ 10 à 20 cm de sable et est originaire des Etats-Unis et est élevé en grande quantité en grande Bretagne !
Il reste peu commun sur les côtes françaises. Le clam est une espèce comestible régulièrement observée sur les étals des poissonniers ! Il se consomme aussi bien cru que cuit !
Voilà un schéma représentant un clam dans le sable.
http://www.mvrealestate.com/hjcmre/sf1.gif
Le spécimen présenté ici mesure environ 110 mm.
La voici, la voilà !! la plus connue, la plus consommée !! j'ai nommé la moule bleu commune.
Deux espèces sont en réalité regroupées sous cette appellation :
La Mytilus edulis (la plus commune) la fameuse moule de bouchot et l'autre plus grosse plus méridionale, spécimen présenté ici, la Mytilus galloprovincialis.
La moule bleue est la coquille la plus fréquente dans le monde entier : on la trouve en Europe, en Amérique du Sud ...
Cette espèce est élevée à des fins commerciales, au cordeau ou au bouchot !
La photo représente l'exploitation des moules à St Cast le Guildo !
Les mytiliculteurs ont un matériel spécialisé, véhicule amphibie ici présenté !
Très exceptionnellement les moules peuvent aussi produire des perles : ce phénomène est extrêmement rare et les perles ont une magnifique couleur bleue irisée ! Leur coût avoisine les 600€.
Dans la nature les moules vivent en banc appelé moulière qui peuvent faire jusqu'à 30 cm d'épaisseur, fixées chacunes par leur byssus et leur ennemi numéro un est l'étoile de mer :
On observe bien sur la photo suivante, le nombre de cadavre de moule :
Elles se reproduisent dans la nature en rejettant leurs gamètes à même l'océan ! Malheureusement ce système provoque énormément de perte. Une moule peut, par ailleurs, filtrer environ 10 litres d'eau par jour afin de se nourrir.