Peut-être avez-vous déjà remarqué sur les brocantes des barbotines, appelées majoliques par les Anglais.
Je suis ignare dans le domaine de la poterie, porcelaine ou faïence. Je me suis donc renseignée sur un site appelé Le Musée de la Barbotine qui donne une définition dénichée dans un dictionnaire Larousse de 1930 :
Mélange parfait, fluide et tamisé, d'eau, de pâte neuve et de tournassures ou rognures de pâte déjà travaillée. (La barbotine est employée par les faïenciers et les porcelainiers pour la fabrication de pièces variées au moyen du procédé du coulage. L'aptitude d'une barbotine au coulage est variable avec la nature des argiles et des kaolins employés ; une faible quantité de carbonate et de silicate de soude accroît la fluidité et facilite de coulage.) || Procédé de décor consistant à peindre avec des pâtes blanches ou colorées qu'on recouvre ensuite d'un vernis céramique (ceci permet des effets de relief et de couleurs).
Robert dit quant à lui :
Pâte délayée que l'on emploie pour fixer les ornements rapportés sur les pièces de céramique ainsi que dans la technique du coulage.
C'est avec ces deux définitions qu'on peut à peu près comprendre ce qu'est une barbotine.
Pour quelle raison parler de barbotine ? Parce que les motifs floraux et naturels sont rois, et bien sûr parmi eux, les coquillages !
Rien de tel que quelques photos pour s'en apercevoir (les barbotines présentées ne m'appartiennent pas... pas de critique !)
Si vous êtes tombé sous le charme, on en trouve sans grande difficulté chez les antiquaires ou sur les sites d'enchères sur Internet...